Salut
C’est
toujours Bambidule qui
t’écrit. Le facteur a fait long pour t’amener la lettre la semaine dernière, il
avait sûrement des œufs de Pâques à chercher, on lui pardonne. Bon, on en était
où ? Ah oui, je continue.
J’ai
donc réussi à séparer Bourdon et Coccinelle-cheffe, ils étaient vraiment fâchés.
Mais Coccinelle-cheffe a eu beaucoup de travail pour installer toutes ses sœurs
sur la feuille. Certaines coccinelles ne voulaient pas s’aligner, d’autres voulaient
s’installer sur une autre feuille. Coccinelle-cheffe a été très occupée. Du
coup, Bourdon a pu bourdonner et bougonner en paix.
Bon
là, vous avez une image un peu négative de notre Bourdon, mais en vrai il peut
être très sympa.
L’année
dernière, j’étais parti à la cueillette aux champignons avec mes cousins de
Bretagne et nous avons marché longtemps, très longtemps dans la forêt. J’avais
pris mon sac à dos et même une saucisse à griller. On a marché sur les chemins
jusqu’au gros tronc cassé puis on a tourné derrière le sapin et là, bim,
patatatra je suis tombé, le pied coincé dans le trou de Blaireau. Même pas
juste le pied, presque toute la jambe ! Pas moyen de ressortir. Mes
cousins Bretons ont essayé de toute leur force de tirer, de pousser. J’étais
coincé, trop nul et pas drôle du tout ! J’ai même un peu pleuré, je ne
voulais pas rester toute ma vie dans ce trou de Blaireau.
Mes
cousins ne connaissaient pas le chemin du retour pour aller chercher de l’aide.
C’est sûr, Bûcheron dans sa cabane saurait comment faire pour me sortir de là.
D’abord, on a décidé de crier, d’appeler : BÛCHERON, BÛCHERON, VIENS NOUS
AIDER !!
Mais
rien à faire, Bûcheron a eu une otite et il n’entend rien, ou presque…
Bon
mes cousins et moi, on avait faim, alors on a mis la couverture tout près de
moi, mon grand cousin a fait un feu et on a pu griller les saucisses, mmmmh
c’était drôlement bon. J’avais repris des forces et du courage, on a essayé
encore et encore de sortir ma jambe du trou ! Heureusement que Blaireau dort la
journée parce qu’autrement j’aurais eu peur qu’il me morde les doigts de pieds.
Mais même avec la force de saucisse, je n’ai pas réussi à m’extirper de
ce trou.
On
était complètement découragé, quand tout à coup, on a entendu un bourdonnement
familier, on ronchonchon qui volait d’un tas de bois à l’autre en râlant… Mais
bien sûr, c’était Bourdon, notre Bourdon du jardin. On l’a appelé tout
gentiment : Bourdon, Bourdon, tu peux venir ? Bourdon s’est arrêté
net ! Plus un bruit, il a dit : Quoi ! Tu veux quoi ?
On
lui a expliqué notre problème, il est devenu tout ronronnant et il a dit :
Pas de problème, Super Bourdon est là, il va te sauver. Et il a filé à toute
vitesse à la recherche de Bûcheron. Dix minutes plus tard on entendait le
bourdonnement pétaradant du tracteur de Bûcheron qui arrivait assez vite quand
même. Ni une ni deux, Bûcheron m’a sorti du trou et pour nous faire plaisir, il
nous a tous ramené sur son tracteur jusqu’au jardin du Bambidule. Bourdon,
bourdonnait derrière en râlant quand même un peu, parce que les gaz
d’échappement du tracteur, ça ne sent pas bon !
Et voici de quoi fabriquer un
Super-Bourdon
Dans ton enveloppe, il y a beaucoup de choses
Dans ton enveloppe, il y a beaucoup de choses
- Un gros rond pour le corps
- Un petit rond pour la tête
- Deux petites ailes blanches
- Un papier qui brille
- Un papier jaune
- Deux yeux
- Un cure-pipe pour les antennes
- Trois bandelettes noires en papier
Tu as besoin :
o
De la colle en bâton
o
Une paire de ciseaux
Marche à suivre
1. Déchirer
ou découper des tas de petits morceaux de papier jaune
2. Coller
sur le corps et la tête les petits papiers jaunes
3. Coller
les bandelettes noires sur le corps
4. Coller
les yeux et les antennes à leur place
5. Coller
les jolis papiers transparents sur les ailes, découper autour avec un adulte
6. Coller
les ailes dans le dos de Bourdon